Prestations
Gestion technico-économique des filières de production agricole
Etudes et relevés de terrain, essais au champ, recherche agronomique appliquée
Vulgarisation agricole et organisations paysannes, groupes d’études agricoles
Législation foncière, agricole et environnementale, mise en œuvre à la ferme
Création de documents techniques, journalisme agricole, traductions
Législation de la construction agricole
Un nouveau concept pour les étables
Les prix des produits agricoles stagnent ou diminuent, les structures agricoles et les types de production évoluent plus rapidement. En revanche, les bâtiments agricoles sont toujours plus chers. Une nouvelle approche des bâtiments agricoles est donc nécessaire.
Les bâtiments agricoles doivent être très bon marché, légers et faciles à transformer. Dès qu’ils ne sont plus nécessaires, ils peuvent être détruits. Cela peut même être une condition liée au permis de construire. Mais souvent, les conditions climatiques et les exigences en matière de protection de l’environnement et des animaux conduisent à des équipements coûteux (une fosse à lisier sécurisée, par exemple). Les agriculteurs sont également habitués à des dispositifs sophistiqués pour la traite et le contrôle du troupeau.
Si, après tout, les bâtiments agricoles ne peuvent être que coûteux, ils doivent durer pour couvrir leurs frais. Cela signifie qu’ils doivent être conçus pour une utilisation multifonctionnelle, de sorte qu’une succession de types de production puisse être installée dans les mêmes murs (troupeau laitier, engraissement de poulets ou de porcs, etc.) Actuellement, ce n’est pas ce type de bâtiment qui est vendu aux agriculteurs, non seulement en raison de contraintes techniques liées à des types de production spécifiques (une étable ne peut être transformée en poulailler sans remodeler l’espace), mais aussi parce que les vendeurs de bâtiments et d’équipements agricoles ont un intérêt évident à vendre pour chaque type de production un bâtiment flambant neuf.
En outre, les nouveaux bâtiments agricoles deviennent très grands en raison de la concentration des structures agricoles : toujours moins d’agriculteurs élèvent toujours plus d’animaux et ont besoin d’infrastructures toujours plus grandes. Une étable laitière moyenne (60 à 120 places) conforme aux normes de détention animale, occupe aujourd’hui une surface d’environ 1500 m2 et présente une hauteur de 9 m. Certaines très grandes étables sont maintenant collectives pour deux à dix agriculteurs.
Big but beautiful ?
Les fermes d’élevage sont installées sur des terres agricoles ouvertes, afin de protéger les zones habitées des mauvaises odeurs. Elles ont un impact négatif considérable sur le paysage, d’autant plus que leur architecture est médiocre. L’excuse invoquée est que « l’esthétique coûte plus cher » et qu’elle ne peut pas être payée par la production agricole actuelle. Cela reste à prouver. La vraie raison est que les agriculteurs préfèrent acheter des solutions toutes faites de constructeurs bon marché et que les architectes ne peuvent pas lutter contre cette concurrence. Et aussi parce que les agriculteurs ont une mauvaise opinion de leur production et ne pensent pas qu’ils peuvent produire dans un bâtiment esthétique, qui ferait partie de la marque de fabrique de leur produit. La tâche des autorités publiques, qui négocient pour obtenir plus de bois dans les murs ou une autre couleur pour le toit, est difficile.
Qu’advient-il des bâtiments qui ne sont plus utiles à un agriculteur?
S’ils sont anciens et présentent une architecture intéressante et jouent un rôle dans le paysage, ils peuvent être conservés et utilisés à des fins non agricoles. Dans le cas contraire, dans un pays comme la Suisse, où les terres agricoles sont rares, ils doivent être supprimés. S’ils sont neufs et encore utiles à l’agriculture, ils doivent être transmis à un autre agriculteur. Mais les propriétaires de bâtiments agricoles (anciens agriculteurs) espèrent utiliser ou vendre l’objet pour des activités plus lucratives, et il n’existe de base juridique pour l’enlèvement des bâtiments agricoles que pour les structures légères et bon marché (tunnels).
Etudes des impacts sur l’environnement (EIE)
Une étude d’impacts sur l’environnement (EIEs) pour la détention animale ?
En Suisse comme en Europe, les unités de détention d’animaux d’une certaine taille (nombre potentiel d’animaux détenus) sont soumises à la procédure de l’EIE.
L’épandage des lisiers et la protection des eaux superficielles et souterraines représentent le problème environnemental le plus sérieux de ces constructions : non seulement les quantités épandues ne doivent pas dépasser les besoins en nutriments des plantes cultivées, mais l’épandage doit respecter des règles strictes. Il est interdit en bordure des ruisseaux ou des milieux naturels, sur la neige, les sols gelés ou détrempés, qui ne peuvent absorber correctement l’engrais liquide. Dans les études d’impact, seule la taille du cheptel et sa relation avec la surface agricole destinée à l’épandage peuvent être évaluées exactement. Lorsque la taille du cheptel dépasse ce qui peut être valorisé sur la surface agricole, des contrats de reprise des engrais de ferme doivent être conclus avec des agriculteurs qui peuvent les valoriser pour les besoins de leurs cultures.
Les grandes unités de détention animale doivent être installées hors des villages en raison des odeurs désagréables et leur architecture médiocre qui ont un impact négatif sur le paysage. Cette implantation a pour conséquence une urbanisation de notre paysage par de grands bâtiments agricoles, elle est contraire au principe de la conservation de larges surfaces agricoles libres de constructions.
Les paysans cherchent à éviter cette procédure, en réduisant leur cheptel en-dessous du seuil à partir duquel est exigée une EIE. Il est vrai que la procédure liée à un permis de construire est plus longue et plus compliquée avec une EIE. Mais la réduction du cheptel pour ce seul motif n’est pas raisonnable pour l’avenir de l’entreprise agricole. Le bon projet de la bonne taille est celui qui doit être réalisé, avec ou sans EIE. De plus, avec ou sans EIE, le constructeur doit prouver qu’il respecte la législation environnementale et il est plus rationnel de présenter tous les aspects de la question dans un seul document complet et coordonné, le rapport d’impact sur l’environnement. Pour un paysan, l’EIE est aussi une chance unique de passer en revue du point de vue environnemental toute sa ferme et ses techniques agricoles.
Base légale en Europe : DG 85/387/CEE sur les EIEs, revue dans 97/21/CEE, DG 91/676/CEE sur les nitrates. Législations nationales.
Base légale en Suisse : ordonnance sur les EIE. Législations cantonales. Je propose d’introduire deux seuils d’études : l’un pour les très grosses unités, considérées comme des industries et soumises à l’EIE ; l’autre pour des unités beaucoup plus petites, mais avec une densité élevée de bétail sur la surface agricole et considérées comme très intensives, donc soumises à une notice d’impact. Le contenu technique des deux documents est le même, mais la procédure d’autorisation est plus simple avec la notice qu’avec
Protection de l’air et changement climatique
La protection de l’air jouit d’une couverture souvent médiatique pour ce qui concerne l’émission de mauvaises odeurs des porcheries et des halles à volaille. Il n’est pas rare que les projets soient contestés au tribunal par des voisins non agriculteurs, bien que la distance exigée par la législation entre la ferme et les voisins soit respectée. L’émission d’ammoniac dans l’air au cours des excrétions quotidiennes représente une menace pour les écosystèmes naturels. En Suisse, toutes les régions à haute densité de détention animale présentent des émissions dépassant les seuils tolérés par le protocole de Göteborg de la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique transfrontalière de longue distance. Des socs d’injection du purin dans le sol qui réduisent les émissions volatiles vont être imposés prochainement.
Récemment, en relation avec le changement climatique, les émissions de méthane par les ruminants sont montrées du doigt au niveau mondial, car il dégage 30 fois plus de chaleur que le gaz carbonique et participe de manière importante au changement climatique. Le méthane provient de la digestion spécifique aux ruminants, sauvages aussi bien que domestiques : les micro-organismes contenus dans leur panse sont capables de décomposer la cellulose des plantes, et libèrent sous forme de rots et de pets une grande quantité de ce gaz.
Alors qu’aucune mesure n’existe pour le bétail qui pâture à l’extérieur, des mesures d’atténuation peuvent être proposées dans ou aux abords des bâtiments pour réduire ou capter les émissions : couverture des fosses à purin, nettoyage et rinçage régulier des surfaces souillées, et, à peut-être à plus long terme, dans des bâtiments étanches, collection du méthane, plus léger que l’air, sous le toit. Finalement, des additifs vendus par la coopérative agricole et incorporé permettent de réduire un peu les émissions de méthane des vaches laitières et offrent la possibilité à la coopérative d’émettre et de vendre des certificats CO2!
Dernière mesure, elle, efficace : diminuer les cheptels et réduire notre consommation de laitages et de viande. Cette mesure n’a aucun sens dans des régions à vocation herbagère, qui ne peuvent nourrir que des ruminants: tant que la charge en bétail (le nombre d’animaux que la surface peut nourrir) est respectée, ces animaux sont en équilibre avec leur milieu naturel.
Expérience dans les pays de l’Est
Pays de l’Est européen: une agriculture à découvrir
Après la chute du rideau de fer en 1989, les voyages en Europe de l’Est sont devenus faciles : les Européens de l’Est étaient très avides d’apprendre à connaître le style de vie de l’Ouest, et la curiosité a attiré beaucoup d’Européens de l’Ouest en Europe de l’Est. Tandis qu’un grand nombre de ces pays de l’Est sont entrés dans l’Union européenne en 2007, la guerre d’Ukraine déclenchée en 2022 a coupé les ponts vers la Russie pour longtemps.
Avant la collectivisation, en République tchèque, en Roumanie et en Albanie, par exemple, il n’était pas rare de trouver de grands domaines agricoles appartenant à des propriétaires fonciers privés ou institutionnels, surtout dans les zones fertiles. La petite agriculture est restée confinée dans des zones moins fertiles ou montagneuses. En Lettonie, il semble qu’un grand nombre de fermes familiales aient été collectivisées. Dans ces pays, la collectivisation s’est accompagnée de la confiscation des terres aux paysans. La Pologne et les états balkaniques (la Slovénie et la Macédoine) n’ont pas vécu de collectivisation et une décollectivisation sur une large échelle.
Le nouveau régime a mis en place à la fois la privatisation de la production agricole et la distribution des terres agricoles. La décollectivisation a débouché sur une grande diversité de nouvelles structures telles que la société par action appartenant aux anciens propriétaires ou aux employés de l’entreprise, ou bien les terres ont été rendues aux propriétaires ou paysans qui ont dû se débrouiller pour les mettre en valeur. En Roumanie, Lettonie, Arménie et Albanie, Géorgie et Azerbaïdjan, la redistribution sur une large échelle a créé une myriade de petites fermes familiales qui pratiquent une agriculture de survie dans une grande pauvreté. Dans tous les cas, l’Etat s’est constitué une réserve de bonnes terres agricoles afin d’y créer des exploitations plus grandes et plus efficaces, ciblées sur la politique agricole de l’Union européenne. En Russie du Sud, les fermes collectives continuent souvent d’être gérées comme une unité, pour le compte d’une société créée par les ayants-droits du village, ou un entrepreneur ou un groupe privé (oligarques) qui ne vivent pas sur place.
La décollectivisation et la distribution des terres ont été réalisées souvent très rapidement, laissant à elles-mêmes un nombre impressionnant de toutes petites fermes sans aucun moyen de production (intrants, machines). L’entrée dans l’Union européenne, qui soutient les fermes familiales mais d’une certaine taille et avec un bon niveau technique, signifiera à court terme un nouveau changement profond pour la population rurale de l’Europe de l’Est. Cependant, les investissements dans l’agriculture sont peu élevés, et des millions d’ha de terres marginales ou nécessitant des améliorations coûteuses en irrigation ou drainage risquent d’être laissés en friche, malgré les aides massives de la Banque Mondiale et d’autres organes de crédit pour la remise sur pied d’améliorations foncières.
République tchèque: Etude des possibilités pour le tourisme rural, pour le compte de l’Agence régionale de développement de la Moravie Centrale (fondée par une association de communes de la région). Etudes régionales et mise sur pied du tourisme doux dans les zones rurales. Approche théorique du choix des stratégies touristiques.
Pologne: Le choix de stratégies touristiques dans la région de Malopolska à l’Instytut Turystyki (Cracovie) : une approche théorique
Roumanie: Développement de projets en zone rurale pour les Tsiganes dans la plaine du Danube (Judet de Buzau) pour le compte de la Municipalité locale
Macédoine: Développement de « projets agricoles favorables à l’environnement » pour le Ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire (FYROM).
Arménie: Développement de « projets agricoles favorables à l’environnement » pour le Ministère de l’Agriculture en collaboration avec un bureau privé. Exploration pour le développement d’une production de pistaches.
Région de Stavropol (Russie du Sud): visites d’entreprises agricoles, contacts et échanges avec l’Université agraire de Stavropol et d’autres instituts dans le domaine de la recherche agronomique. Echanges d’étudiants et de professionnels (2007, 2009, 2010, 2016, 2019).
Revues des performances environnementales
Qu’est-ce qu’une « revue des performances environnementales »?
Une revue de performances environnementales est réalisée à la demande d’un pays, soit par l’OCDE (pour les pays membres), soit par l’UNECE (dans les autres pays). Ces deux organisations engagent des experts (spécifiques à chaque chapitre, comme l’eau, l’air, l’industrie, etc.), mais toujours étrangers au pays examiné. Elles organisent la revue, (documents et mission dans le pays), produisent un rapport final, avec des conclusions et des recommandations. Ces recommandations sont discutées et acceptées par les délégués du pays examiné lors d’une séance officielle (à l’ONU ou à l’OCDE) et doivent être ensuite intégrées dans les politiques et la législation du pays examiné.
Kadima a été chargé de rédiger le chapitre “agriculture et environnement” en Slovénie (1996), Lettonie (1998), Arménie (1999), Islande(2000), Roumanie (2000), Albanie (2001) et Macédonia -FYROM (2002), Turkménisatan (2011), Géorgie (2014), Maroc (2020), Azerbaïdjan (2021), Mauritanie (2022).
Jetez un coup d’oeil: http://www.unece.org/env/epr/countriesreviewed.htm
Aménagement du territoire et protection des terres agricoles
Terres agricoles
C’est dès le moyen Age en Europe que le développement industriel et économique a pu démarrer dans les plaines fertiles où l’activité agricole pouvait nourrir plus de monde que la seule famille paysanne. Le transport des denrées agricoles en ville était simple et direct. Les meilleures terres agricoles sont donc aussi les mieux situées pour un développement économique et l’urbanisation, et cette situation induit une pression de la construction justement sur celles-ci.
La population mondiale continue à croître et à se concentrer dans de grandes agglomérations, et en Suisse aussi. La surface moyenne disponible de terres labourables par personne diminue donc. Mais ce n’est pas tout. L’urbanisation galopante dévore les meilleures terres agricoles pour créer de l’industrie, des entrepôts, du logement et des infrastructures. C’est une source d’inquiétude croissante.
Au plan international – depuis la crise alimentaire de 2008 et avec le déclenchement du conflit en Ukraine en 2022 – on se préoccupe toujours plus de la sécurité alimentaire. Des pays riches et puissants cherchent à assurer leur propre sécurité alimentaire en achetant des terres agricoles à l’étranger. En Suisse, l’auto-approvisionnement alimentaire a été une préoccupation centrale durant la deuxième guerre mondiale, quand les frontières étaient fermées et que l’approvisionnement alimentaire du pays reposait essentiellement sur la production indigène. Cette préoccupation a persisté des décennies après, et l’urbanisation rapide de l’après-guerre a éveillé la conscience du grand public pour la protection des terres. La protection des terres agricoles a été au cœur de la loi sur l’aménagement du territoire, votée en 1972. En 1992, elle a été complétée par un plan de protection des meilleures terres agricoles, visant à sauvegarder 438’560 ha de celles-ci libres de constructions.
Plus d’infos lien ARE
Aujourd’hui, la situation a changé : les frontières sont largement ouvertes et les magasins regorgent de produits en provenance du monde entier, dont certains, qui ne peuvent pas pousser en Suisse, occupent une place prépondérante dans notre ration. Alors que l’économie est florissante et a besoin de toujours plus de surfaces. Pourquoi produire des denrées alimentaires en Suisse, alors que l’on peut les importer sans problème et développer des activités plus lucratives sur ces terrains ?
Cependant, le sol est une ressource limitée et les sols les plus fertiles contiennent près de la moitié de la biodiversité de la terre, qui reste à découvrir. En Suisse, le bon sol agricole est limité en quantité, mais pas en qualité. Non seulement les bons sols sont fertiles, mais le climat, bénéficiant de suffisamment de pluies, est extrêmement favorable : les rendements de blé sont comparables à ceux des meilleures régions de France et la Suisse est un champion mondial de la betterave à sucre. Les terres cultivées sont aussi un élément central de notre paysage, celui qui contribue à former notre identité culturelle.
Administration publique, expérience politique, politiques environnementales et agricoles
Mandats politiques
L’agriculture prend une place très spéciale dans les stratégies gouvernementales. L’agriculture produit des denrées qui devraient être commercialisées, comme n’importe quel bien, dans un marché libre, à un prix fixé par le jeu de l’offre et de la demande. D’autre part, la nourriture représente la base de vie de chacun et aucun état du monde développé ne devrait tolérer qu’une part importante de sa population ne puisse atteindre un niveau nutritionnel suffisant, pour des raisons économiques. Pour assurer l’alimentation de sa population, les gouvernements peuvent avoir recours à des pratiques commerciales intrusives et peu compatibles avec celles du libéralisme économique et de la globalisation : La guerre d’Ukraine (2022) entravant l’exportation de céréales et oléagineux bon marché d’Ukraine et de Russie du Sud dans le reste du monde a montré à quel point les classes urbaines pauvres dans les pays en voie de développement, du Moyen Orient et d’Afrique du Nord en particulier, en étaient dépendantes.
Par sa nature même, l’agriculture utilise la majeure partie du territoire national et l’Etat a intérêt à contrôler l’occupation des terres agricoles et d’en restreindre l’usage pour des raisons de protection de l’environnement ou pour empêcher l’extension démesurée des zones bâties. Dans les régions densément peuplées, les terres agricoles sont convoitées par de nombreux utilisateurs potentiels non agricoles. Dans les régions peu peuplées, les agriculteurs peuvent représenter les garants du maintien des terres agricoles et du paysage diversifié nécessaire à la biodiversité.
Mes mandats politiques m’offrent la possibilité d’élargir mon domaine d’action et d’offrir mes compétences techniques au soutien de l’agriculture et des paysans.
Je soutiens l’engagement fort de l’Etat envers l’agriculture et les paysans, et le principe de la souveraineté alimentaire pour chaque denrée alimentaire pour laquelle c’est raisonnablement possible. Les pratiques agricoles doivent respecter toutes les exigences de protection de l’environnement et, en retour, les paysans doivent être correctement rétribués pour les services qu’ils offrent dans le maintien du paysage et de la biodiversité. Les terres agricoles devraient être propriété de l’Etat qui les louent avec un bail de longue durée sous de strictes conditions écologiques. Des équipements collectifs pour l’exploitation des terres et pour la production agricole devraient être obligatoires pour obtenir un soutien financier de l’Etat.
Avenches: Membre du Conseil communal et membre de la Commission des finances (1994-2001), présidente de la Commission des finances (1998), présidente de la section locale du parti socialiste (1997-2001). Cossonay : Membre du Conseil Communal (dès 2021).
Membre de la Commission agricole du parti socialiste suisse (2000-2009). Présidente de la Commission agricole cantonale du parti socialiste vaudois (2004-2009). membre du Comité directeur du parti socialiste vaudois (2005-2009). Membre du Comité directeur des Femmes socialistes suisses (2017-2022).
Déléguée des Business and Professional Women International (BPW) à la CNUCED à Genève (depuis 2004)